8 principes pour rebondir après un accident

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8 principes pour rebondir après un accident

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8 principes pour rebondir après un accident qu'il soit physique, social ou sociétal

La vie apporte son lot d’échecs et de souffrances. Il en va du bonheur comme de la croissance, il n’est jamais linéaire. L’important n’est pas de tomber mais de se relever et de repartir. Nul n’est innocent du destin qu’il a. Pour en savoir plus, Je vous invite à lire le texte ci-après et qui émane de la pensée de Mr Christian Lemoine, fondateur du CRECI (centre de recherches et d’études sur le comportement individuel). Certaines personnes parties prenantes de l’actualité récente pourront peut-être y trouver un relatif réconfort...

1. L’Amour est la seule énergie universelle

Tout se fait dans l’amour et se défait dans le désert de l’amour.
Tout ce qui se fait sans amour exige une énergie énorme qui se délite rapidement et se défait dans la haine. Tout ce qui se fait dans l’amour se maintient et se développe dans la durée.

La haine n’est rien d’autre que la marque et la blessure d’un amour déçu ou trahi. « Entre l’amour et la haine, il n’y a que l’épaisseur qui sépare l’avers et le revers d’une pièce. » « Il n’y a pas de méchants, il n’y a que des malheureux de l’amour ou des gens qui se sont trompés de chemin. »

2. Il n’y a pas de hasard, il n’y a pas de chance, il n’y a pas de malchance


Tout ce qui arrive a un sens précis, concret qu’il faut comprendre et décoder.
. « Croire au hasard, c’est refuser de lire les panneaux indicateurs. Croire à l’existence du hasard ou du manque de chance, c’est fermer les yeux et devenir le jouet de soi et des autres. Ne pas voir les panneaux indicateurs, c’est croire qu’on sait où on va alors qu’on va n’importe où. »

3. Il n’y a pas d’injustice


L’injustice d’aujourd’hui n’est que la justice pour les faits d’hier.
Parler d’injustice, c’est se poser comme innocent de tout et responsable de rien. Lorsque je criais à l’injustice, mon supérieur me disait : « Tu n’es peut-être pour rien dans ce coup là mais penses à toutes les fois où tu es passé à travers. » .

4. Tout ce qui arrive à l’individu, même l’accident, est toujours un bien… A condition de l’accepter


Tout ce qui arrive de mal à l’individu est un signal envoyé par l’univers pour l’amener à progresser dans son être (sa patience, son courage, sa capacité de comprendre…) Tout ce qui arrive, même l’accident, même l’injustice, est un bien car il signale l’existence d’un problème qui pourrait finir par devenir mortel.
Le bonheur reçu n’est pas toujours un bien car il amène à croire qu’on mérite tout. Le malheur est toujours un bien car c’est le signal d’un changement à faire d’urgence. « Tout ce que le sort t’envoie est un bien pour toi ».

4. 5. L’accident doit être décodé trois fois


5.1 La brutalité de l’accident (physique ou social) indique le nombre de messages qui n’ont pas été entendus avant.

La violence de l’accident indique l’aveuglement et la surdité de l’agressé. La réalité est comme le facteur de James Hadley Chase, il sonne toujours trois fois, il frappe très fort.

Chaque fois qu’un individu s’écarte de sa mission, les autres et le monde lui envoient des messages d’insatisfaction. Lorsque les autres se plaignent ou lorsque le corps se met à souffrir, c’est l’indice de changements à faire.

« Si tu ne sais pas entendre les différents signaux qui t’indiquent que ton comportement n’est plus adapté à la situation, ce sera alors l’accident qui t’obligera à changer » « La brutalité de l’accident indique l’urgence à changer. »

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5.2 Les conséquences de l’accident (physique ou social) indiquent l’importance et l’urgence des changements .

Plus l’accident est violent, plus il a de conséquences, plus il faut en déduire l’importance des changements à effectuer.
Si les conséquences sont minimes, il y a des changements de cap à effectuer. Redresser la trajectoire.
Si les conséquences sont majeures, il y a des changements majeurs à faire. Modifier substantiellement sa conception de la vie et ses comportements majeurs

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5.3 Le lieu du choc indique le lieu du changement. Le domaine le plus touché par l’accident indique l’endroit où le changement doit être effectué en priorité.

Si l’accident a des conséquences surtout dans le professionnel, c’est dans ce domaine qu’il importe de changer d’abord.
Si l’accident a des conséquences dans le champ familial ou tribal, c’est dans ce domaine qu’ il faudra changer.
Si l’accident à des conséquences sur ces deux champs, il faudra changer substantiellement sa conception des choses et son comportement dans ces deux domaines. « Si l’accident te remet en cause dans ton métier, il faut, d’abord et avant toute chose, repenser la manière dont tu exerces ton métier ».
« Si l’accident agresse ton corps violemment, il y a sûrement à réfléchir sur la manière agressive avec laquelle tu traites ton corps. »

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6. La haine est la pire des solutions car elle fait un barrage qui bloque la circulation de l’énergie.


Tout sentiment de haine est inutile même s’il peut-être justifié, parce que la haine est un barrage qui ne permet plus au message et à l’énergie d’entrer en soi et de faire leur travail de changement.

La haine amène l’individu à se tromper d’objectif.
L’important n’est pas d’agresser celui qui a agressé mais de se construire davantage.
Dans l’accident l’essentiel n’est pas celui qui l’a causé mais celui qui en est l’objet.
« En évitant la haine, l’individu se remet en énergie avec son environnement et pourra retrouver rapidement un nouvel équilibre, une nouvelle force et une nouvelle richesse ».

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7. Changer, c’est accepter l’idée que l’agresseur est toujours le plus malheureux des deux.


L’agresseur est toujours quelqu’un qui se sent menacé dans son existence ou dans un facteur essentiel de son existence.

Changer, c’est accepter le fait que l’agresseur a peut-être raison quelque part.
Il y a des cadeaux qui sont humiliants, il y a des présences qui sont asphyxiantes, il y a des réussites qui sont insolentes.
« Passer du cadeau facile à l’attention plus difficile ».
« Passer de la présence (parfois envahissante) à la reconnaissance (toujours plus valorisante ) ».
« Changer, c’est surtout accepter que certaines choses ne soient plus comme avant. Le bon doit être renforcé, le mauvais supprimé  ».

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8. Quand l’individu a compris le message apporté par l’existence, les choses se font sans effort.


Quand il faut faire beaucoup d’efforts pour expliquer ou pour faire faire, il faut en déduire que l’individu n’a pas totalement compris.

Il n’a pas compris ce qu’il voulait (le désir inconscient caché sous la volonté consciente). Il n’a pas compris les efforts, les peines voire les blessures que sa décision inflige aux autres…

Bref, il a décidé sans comprendre.
« Quand les choses ne se font pas facilement, il ne faut pas les imposer plus fortement mais en discuter encore et encore plus profondément. »
« Quand l’individu aura tout compris, les choses se feront d’elles-mêmes. »

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