Performance et management en situation imprévisible

Le sport comme modèle inspirant
30 janvier 2017
rebondir
8 principes pour rebondir après un accident
23 mars 2017

Performance et management en situation imprévisible

Performance et Management en situation imprévisible, dans un monde instable et hyperconcurrentiel .

Si pour beaucoup de gens, la performance est attirante, parfois fascinante en apparaissant comme un chef-d’œuvre, un miracle ou la une révélation d’un génie humain ou divin, pour d’autres, elle a une connotation plutôt négative car génératrice de stress dans un univers qui, comme peut l’être l’entreprise, qui en demande toujours plus ; toujours plus d’efforts, toujours plus de volonté, toujours plus de résultats, produisant toujours plus de fatigue, pouvant aller jusqu’à l’épuisement (le burnout). Bref, la performance aurait un côté pile et un côté face (…). La vérité c’est que la performance se construit dans l’adhésion et le plaisir et que le management développé fait toute la différence. Sans plaisir à faire, il n’y a pas de performance durable.

La performance se construit dans l’adhésion et dans le plaisir. Elle est toujours collective et nait d’une envie profonde de partager une aventure avec d’autres. La performance, c’est d'abord de l'Energie puissante qui irrigue les structures, optimise les moyens disponibles et vient à bout de n’importe quelles difficultés

L’énergie, c’est la Motivation. La performance, c’est une compétence que multiplie une motivation (P=CXM) la compétence sans motivation, c’est le chaos ; la motivation sans compétence, c’est du gaspillage. Une entreprise, quelle que soit sa structure, son organisation, ne peut rien sans la motivation des femmes et des hommes qui collaborent. La compétence n’est pas un facteur essentiel du succès, la motivation, oui. La motivation dépend essentiellement du management déployé. Autrement dit, il est impossible de réussir sans management. L’entreprise comme l’individu a un cycle de vie limité, sauf impulsions managériales qui lui permet de dépasser son point de watzlawick. Il reproduit toujours le même mécanisme d’un point de départ à un point de blocage. Or en fonction des conjonctures et des cycles de vie des entreprises et des hommes, il n’y a qu’un seul management capable de potentialiser les ressources. Le bénéfice de l’entreprise performante est incontestable à condition qu’il soit redistribué à chaque acteur.

Aujourd’hui, IL est grand temps de construire ou de développer une entreprise qui va changer les rapports humains en recherchant profondément une relation harmonieuse avec les collaborateurs. Il y a lieu d’inventer un nouveau rapport relationnel, un rapport de fraternité . L’évolution du monde fait que les rapports hiérarchiques tendent vers l’extinction du lien de subordination. Ce n’est plus la culture du statut et de la soumission qui prévalait hier qui importe. Les nouvelles générations sont moins attachées à l’entreprise que leurs ainés ; l’immédiateté, la multiplicité des réseaux de partage font qu’ils ont du mal à se concentrer sur un temps long ; ils ont tendance à rejeter la verticalité, sont friands d’espaces de progrès et de liberté et n’acceptent une certaine hiérarchie de cote à cote que si elle leur apporte du bien-être au quotidien et les fait avancer vers leur idéal professionnel et personnel. Le savoir ne fait plus autorité. C’est la densité de l’apport managérial qui légitime la crédibilité et l’autorité. Le couple autorité/obéissance fait place au couple inspiration/ réalisation. Le coach se substitue au chef

Le management gagnant des années à venir, c’est un management collaboratif qui s’apparente à celui développé dans la sphère sportive de haut niveau, véritable source d’inspiration pour l’Entreprise et que j’ai appelé le management collaboratif réconciliateur.